Vous avez pour projet d’améliorer votre logement en vous lançant dans des travaux ? Suivant la nature des travaux, les coûts peuvent être élevés. Souscrire un crédit travaux peut alors être la seule solution pour les financer. Mais quelles options avez-vous ? Dans cet article, nous allons tenter de vous éclairer sur le sujet du financement.
Quelles sont les caractéristiques d’un crédit travaux souscrit auprès d’un organisme ?
Le crédit travaux fait partie des prêts affectés, comme c’est aussi le cas du crédit auto. Cela signifie que si les travaux ne sont pas réalisés, le crédit peut être annulé. C’est donc une garantie face aux artisans que vous faites intervenir chez vous.
En contrepartie, il n’est accordé que sur un justificatif de travaux. Vous devez en conséquence fournir un devis, comme pour l’achat et la pose d’une cuisine aménagée. L’argent ne peut pas servir à d’autres frais.
En ce qui concerne la nature des travaux, les possibilités sont nombreuses. Par exemple, la souscription d’un prêt travaux avec Cetelem vous permet d’envisager les travaux suivants :
- la réparation d’une toiture ;
- l’aménagement d’une pièce de la maison ;
- l’isolation du logement ;
- la création d’une piscine.
Quoi qu’il en soit, la somme prêtée ne peut pas dépasser 75 000 euros, comme c’est le cas de tous les crédits à la consommation.
Autre information importante à connaitre : le crédit travaux peut servir aussi bien pour une résidence principale que secondaire.
L’État propose-t-il des crédits pour effectuer des travaux énergétiques chez soi ?
Si vous envisagez des travaux pour améliorer la consommation d’énergie dans votre logement, il existe d’autres types de crédits.
Le Prêt d’Accession Sociale (PAS) fait partie des options. Il permet de financer des travaux, mais uniquement pour une résidence principale. D’autres obligations doivent aussi être tenues. Par exemple, le montant est de 4 000 euros maximum. Vous devez aussi respecter des plafonds de ressource.
Autre solution : le prêt conventionné pour la rénovation énergétique pour les logements de plus de 10 ans. Comme précédemment, le montant du crédit ne peut pas dépasser 4 000 euros. Il est octroyé par les organismes bancaires conventionnés par l’État. En revanche, il peut servir pour des travaux réalisés sur un logement mis en location. Par ailleurs, il n’y a pas de plafonnement de ressources.
Vous avez également l’éco-prêt à taux zéro. Comme son nom l’indique, vous n’avez pas à payer d’intérêts, contrairement aux autres prêts. Il ne peut être attribué que si le logement est construit depuis plus de deux ans. Le montant maximal est de 30 000 euros, si vous vous engagez sur plusieurs travaux de rénovation. Sinon, pour un seul, la somme attribuée est de 7 000 euros.
Si vous avez l’intention de revendre votre logement à la fin des travaux, vous pouvez par ailleurs envisager le prêt Avance Rénovation. Il fonctionne comme un prêt hypothécaire. Cela signifie que le montant prêté sera intégralement prélevé au moment de la vente. Il est évidemment soumis à des critères de revenus, en fonction de la composition du foyer, mais pas seulement. La valeur du bien entre aussi en ligne de compte.